
Astuce Du Jour
Hello les amis !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un sujet que j’aime de plus en plus : la maternité. Comme vous le savez je suis devenue maman. Il y a 4 mois j’ai mis au monde un magnifique petit garçon.
Avant cela je cherchais toutes les informations que je pouvais trouver sur l’accouchement. Pas parce que j’avais peur d’accoucher mais parce que j’aime me sentir prête pour ce qui m’attends. Mes recherches avaient bien commencé, je regardais des vidéos d’accouchements et elles me donnaient tellement envie de mettre mon bébé au monde ! Les choses se sont compliquées quand je me suis abonnée à des comptes Instagram (je sais, on ne cherche pas d’info sur Instagram ! ). Plus je lisais les témoignages et plus ils semblaient terribles. Je ne me suis pas effrayée, je suis de nature très sereine et je viens d’une famille de soignants. Mais je me suis dis que pour une future maman qui n’est pas bien renseignée ça semble juste terrifiant de mettre un enfant au monde.
J’ai donc décidé de vous raconter mon accouchement. Ça aura été l’un des meilleurs jours de ma vie et je veux que les futures mamans effrayées voient que ce n’est pas forcément terrible d’accoucher, ça peut aussi très bien se passer.
Le pré-travail
4h du matin: nous sommes le 29 mai, c’est le jour de la fête des mères. Je suis réveillée par une très forte envie de faire pipi. Je sens la contraction qui compresse ma vessie, elle n’est pas douloureuse mais elle est désagréable. Je sais que c’est une contraction parce que enceinte de 38 SA depuis 4 heures, j’ai déjà des contractions depuis 4 mois. Si comme moi vous avez des contractions, même si elles ne sont pas douloureuses, vous devez en parler à votre médecin ! Elles méritent un suivi. J’ai une bonne dizaine de contraction en quelques minutes mais a moitié endormie ça ne m’inquiète pas du tout et je retourne me coucher. D’ailleurs je m’endors tout de suite.
5 h du matin : j’ai mal dans le bas du dos et ça me réveille. Toujours pas d’inquiétude, mon ventre est lourd et ça me tire un peu. J’ai aussi un peu mal dans le bas du ventre comme des règles mais je ne panique pas. Les contractions sont tellement nombreuses que je n’arrive pas à m’endormir. Mon conjoint dors et je n’ai pas envie de le réveiller pour rien. Je décide de chronométrer mes contractions ( au cas où j’accouche sans avoir mal, Haha on peut toujours rêver). Elles sont irrégulières et je n’ai toujours pas mal donc j’attends. Vers 6 h je me rendors.
8 h du matin : Tiens une contraction douloureuse. C’est vraiment pas sympa. Les autres sont toujours indolores. Monsieur finit par se réveiller ( je bouge trop haha). Il se rend compte que je contracte et lui il prend les choses au sérieux. Pfff, pourquoi il m’embête celui là, ça fait pas mal. Je me retourne dans le lit et je me rendors.
10h du matin : il faut se réveiller ! C’est la fête des mères et les beaux parents viennent manger à la maison. En posant les pieds au sol j’ai une contraction et elle fait mal. D’ailleurs elles font toutes mal. Monsieur veut qu’on appelle l’hôpital. Moi je veux chronométrer ! J’ai raison elles sont irrégulières. Je vais me laver et me coiffer. Elles font mal mais ça va.
11h : je suis prête et les beaux parents sont arrivés. Les contractions font mal mais on prépare l’apéro, j’ai faim moi ! Je prends l’apéro sur mon ballon. Au bout d’une demi heure je n’ai plus faim, les contractions sont très rapprochées. Entre les contractions je me sens tellement bien que je gère. Monsieur lui il surveille le chrono et il y en a toute les 4 minutes. Pas de précipitation, on suit les conseils de la sage femme, on attends une heure pour aller prendre un bain et voir si ce n’est pas un faux travail. Ha tiens, un petit message à mes parents pour leur dire où ça en est.
12 h : j’ai très mal et j’ai faim. Monsieur fait couler mon bain. J’ai hâte ! Je vais avoir un bébé. Un coup de fil aux parents dans le bain. On gère la douleur. « T’inquiète mamoune ça fait moins mal quand je suis debout ! Je vais sortir du bain. » et là elle me dit « ok mais en 5 minutes d’appel c’est ta troisième contraction ». On sort du bain et elle a raison elles sont toutes les 3 minutes. Futur papa veut aller à l’hôpital. Moi je veux suivre les conseils de la sage femme donc deux spasfond (si c’est un faux travail ça stop les contractions) et dans une heure on appel la maternité.
13h : j’ai perdu l’appétit, je ne peux pas m’assoir, je gère mieux la douleur debout. En vrai je commence a m’y faire et j’ai qu’une envie voir mon bébé ! J’appelle la maternité. « C’est un premier accouchement ça peut être long madame. Vous pouvez rester encore chez vous! On dirai que vous tenez bien, venez quand ce sera plus supportable. » Oki ! Il y a le grand prix de formule 1 dans deux heures ( oui je suis fan de F1! Haha) alors à la sieste pour prendre des forces.
15h : « chéri réveil toi ! Ton ventre arrête pas de bouger, il est dur ! » ouille ! Ça fait vraiment mal. La contraction me coupe le souffle. Je me lève et ça va un peu mieux mais quand ça contracte je ne peux plus faire de blague pour rassurer futur papa et il décide de partir pour la maternité. Et hop ! On fini la trousse de toilette. J’y arrive pas ! Je suis concentrée sur la gestion de la douleur. Futur papa doit s’en occupé. Moi je suis debout, bras écartés sur le lit et je souffle. C’est tellement agréable quand j’expire. Futur papa cour dans tout les sens, il ne veut pas que j’accouche dans la chambre haha. Nous partons pour la maternité. Petite vidéo pour les parents, je leur dis que j’espère que c’est le vrai travail, je veux mon bébé !
15h30 : nous sommes à la maternité, en salle de naissance. Je dois rester couchée avec un monito sur le ventre pour vérifier l’intensité des contractions. Je ne gère pas la douleur couchée. Je me tends et je vomis ( beurk ! T’inquiète pas, toi qui lit, c’est le plus sale qu’il y aura dans l’histoire).
16h : « vous êtes dilaté à un doigt madame. Le travail n’a pas commencé ». Je le savais je suis venue trop tôt. Ça ne me plait pas. Les sages femmes reviennent. La fréquence des contractions et leur intensité est vraiment importante. Ils ont décidé de me garder un peu pour voir si le col s’ouvre. En attendant on me fait une prise de sang pour la péridurale.
16h30 : « vous êtes toujours à un doigt madame mais vos contractions semblent avoir atteint un pic vraiment important, on vous garde et on vous descend en chambre ! Je vais chercher un fauteuil roulant ». Je refuse, je veux marcher ça m’aide à gérer. Le trajet vers la chambre est long. Les contractions sont toutes les deux minutes et la sage femme qui m’accompagne appelle ses collègues. Elles sont sûres que je ne suis pas en travail ?
Le travail
17h : j’aimerai bien un ballon. Je roule le bassin sur mon ballon. Je sens que bébé descend et ça fais du bien de savoir que ça ne fait pas mal pour rien. Il se passe quelque chose, ça fonctionne. Monsieur me propose de faire les exercices travaillés avec la sage femme mais je ne veux pas. J’ai trop envie d’aller au toilette.
17h20 : « Madame ouvrez la porte de la salle de bain ! Déverrouillez maintenant !» j’entends la sage femme paniquer et je ne comprends pas. Je lui demande de me laisser finir et j’ouvre. Elle m’ordonne d’ouvrir avant de me laver les mains. Elle m’explique : quand on a envie d’aller au toilette et de pousser c’est que bébé est descendu dans le bassin. Ils ne veulent pas que les mamans s’enferment pour éviter les accouchements dans les toilettes. Je comprends mieux et je m’excuse. Elle veut que je remonte tout de suite en salle d’accouchement. Je ne peux plus marcher, j’accepte le fauteuil roulant.
17h50 : « Vous êtes dilaté à 7 doigts madame. Ça va très vite on vous met le monito et on va voir où en sont les résultats de la prise de sang. »
18h : « Bonjour je suis l’anesthésiste. J’attends vos résultats, j’ai appelé le labo deux fois pour leur demander de passer en priorité. » Je ne peux pas répondre, il n’y a plus de pause entre les contractions. On appelle la sage femme, toujours à 7. On me prépare pour la péridurale. La sage femme cour dans le couloir vers le labo. Elles veulent les résultats. L’anesthésiste appelle le labo « il faut les résultats maintenant, la dame va accoucher sans sa péridurale! » au bout du téléphone j’entends qu’on donne l’accord pour me piquer. Les résultats sont en train d être envoyés au service des naissances.
18h30 : L’anesthésiste attend une pause entre deux contractions pour piquer. Ça ne vient pas. Il n’y a plus de pause les contractions sont toutes les minutes. Elle décide de piquer pendant une contraction. Il faut 15 minutes pour un effet de la péridurale. Futur papa me tient la main. On attend.
18h45 : La péridurale ne fait pas effet. J’appelle parce que il me faut une pause. Juste quelques minutes entre les contractions. Elle me redonne une dose mais il faut attendre.
19h : J’ai mal mais c’est atténué, je me sens mieux. La péridurale ne fait pas encore bien effet je sens la douleur et je peux bouger. Je demande à me placer sur le côté pour faire descendre bébé. J’appelle mes parents.
19h30 : « J’ai l’impression que j’ai un truc entre les jambes, chéri tu veux pas regarder. » Futur papa a préféré courir dans le couloir après une sage femme. Il a bien fait (haha) c’est la poche des eaux qui sort et bébé avec. Elles veulent percer la poche des eaux mais je sens qu’une contraction arrive. Je leur dis de laisser elle va céder naturellement et en douceur. La poche cède lors de a contraction suivante.
20h : Il faut que je dise à ma responsable que je ne serais pas au travail demain matin. Et hop ! Un petit message. J’ai l’impression d’avoir quelque chose entre les jambes.
La poussée
20h20 : « Madame il y a les cheveux. Il va falloir commencer à pousser. » On m’installe sur les étriers. Je me concentre pour ne pas pousser en attendant. Elle n’a pas le temps d’enfiler sa blouse correctement. Elle met tout juste ses gants parce que mon bonhomme sort déjà.
20h30 : Je commence à pousser ! Ça ne fait plus mal, ça soulage de pouvoir pousser. Le passage au niveau du périnée est désagréable, je ressens comme une légère brûlure. Mais 12 minutes plus tard on pose sur ma poitrine le plus magnifique des petits garçons.
J’ai vécue un accouchement extraordinaire. Ça à été propre. Ça a été rapide mais très serein. L’équipe a été à mon écoute et m’a laissé la liberté de vivre mon accouchement pleinement comme je le souhaitais. Mon projet de naissance a été respecté. L’anesthésiste a tout fait pour me soulager et j’ai trouvé la douleur gerable. Alors toi ! La future maman qui me lit, un accouchement peut être long, il peut être douloureux, il peut être traumatisant et peut avoir des complications mais il peut aussi merveilleusement bien se passer. Prépare toi à ton accouchement, quand tu y es rappelle toi que tu n’as pas mal pour rien et que tu en es capable. Je te promets que ça va bien se passer.
Et voilà les amis ! C’était un article sur mon accouchement. On se retrouve bientôt dans un nouvel article .
Bisous bisous les bichons !